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  Des employés de l’UNRWA ont pris part aux massacres du 7 octobre


UNRWA




Suite à une enquête interne à l’agence de l’ONU qui accuse 12 employés de l’UNRWA, 7 pays occidentaux dont, l’Italie, la France, la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie, la Finlande et les États-Unis ont pris la décision de retirer leur financement à l’UNRWA. L’UE, quant à elle, attend un complément d’enquête pour décider un éventuel gel du financement.

 





UNRWA[1] qui a vu le jour en 1949, est un programme de l'Organisation des Nations unies pour l'aide aux réfugiés palestiniens dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban et en Syrie, datant de décembre 1949. Son mandat devait être temporaire, mais il a été constamment renouvelé par l’Assemblée générale des Nations unies jusqu’en 2026.


Mais le scandale qui le secoue est-il de nature à abréger sa durée de vie ? Israël a rendu la conclusion de l’une de ses enquêtes sur les responsabilités du massacre du 7 octobre, qui a fait 1200 morts. Une enquête facilitée par la présence de l’organisation onusienne qui possède des quartiers généraux internationaux à Tel-Aviv et en Europe.

Face à la polémique qui ne cesse d’enfler, l’UNRWA a licencié les 12 fonctionnaires qui ont pris une part active à ces massacres.

 

UNRWA : une gestion contestée

 

Israël a souvent accusé l’UNRWA d’instrumentaliser le problème palestinien, et de n'avoir aucune volonté de le résoudre. Mais c’est sa gestion qui a souvent été mise en cause.

L’agence a été dirigée par un commissaire général, le Suisse Pierre Krähenbühl , qui a été directeur des opérations de l’UNRWA de 2014 à 2019 et basé à Jérusalem-Est, et par son adjointe américaine Margot Ellis.


Tous deux ont été nommés par le secrétaire général de l'ONU en 2013. En août 2019, sa gestion est mise en cause pour « népotisme, représailles et discriminations ». La Suisse et les Pays-Bas suspendent leur contribution additionnelle dans l’attente d’éclaircissements. Finalement, P. Krähenbühl démissionne en novembre 2019 et est remplacé par intérim par Christian Saunders. Un échec en demi-teinte puisque depuis, il a été choisi pour exercer la direction générale de la Croix-Rouge Internationale (CICR), elle-même sous le feux des critiques pour ses manquements à sa charte qui lui impose de pouvoir visiter les prisonniers et distribuer les médicaments aux malades. Elle aura fait une exception pour les otages israéliens et autres détenus par les terroristes palestiniens, invoquant une « neutralité ». Une attitude historique (cf. Seconde guerre mondiale) qui semble à certains plutôt infamante et sélective dès lors qu’ils s’agissent de juifs.


Depuis 2013, le Hamas a infiltré l’UNRWA, et ses écoles ont servi de caches d’armes, voire de rampes de lancement pour les missiles dirigés contre Israël.

Cette dérive date depuis de nombreuses années et les aides vont en partie dans les caisses du Hamas qui prive de facto la population gazaouie de l’aide humanitaire.


Quant au recrutement qui s’est fait à Gaza, l’UNRWA a joué la carte du népotisme volontaire ou involontaire. Soit elle a admis dans ses rangs des membres du Hamas ou des proches de l’organisation terroriste, soit elle a été obligée de collaborer avec le Hamas et tente de le dissimuler au secrétariat général des Nations-Unies. Une enquête a été diligentée au sommet de l’organisation. La seconde en quatre ans.

 

Faut-il abolir l’UNRWA ?

 

Ofer Bronchtein est président du Forum International pour la Paix. Basé à Paris, ce pacifiste franco-israelien-palestinien estime que l’organisation est caduque. Depuis  la création de l’UNRWA, 78 ans sont passés, et si l’on maintient le statut de réfugiés, cela signifie une volonté de ces mêmes personnes de détruire l’État d’Israël, car le retour chez eux ne signifie rien d’autre. D’autant que leur nombre qui s’est multiplié depuis 1949 au nom d’une disposition unique et distincte de l’Office du Haut-Commissariat des Nations-Unies (HCR) pour les réfugiés créé une année plus tard, à savoir que le statut de réfugié palestinien se transmet à tout descendant. Une singularité qui semble incompréhensible pour nombre de membres du HCR.


« Dans les pays où il y a des réfugiés palestiniens, comme le Liban, on ne veut pas leur donner la nationalité et cela signifie que c’est une arme pour les arabes. Personne ne veut 78 ans après leur donner la nationalité. » L’UNRWA doit être abolie au profit d’une autre organisation, une autorité palestinienne.

La crise d’aujourd’hui révèle un problème quant au fonctionnement de l’UNRWA.  

 

 

Lea Della Volta



[1] L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient.





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