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La Belgique se joint à l’Afrique du sud et porte plainte contre Israël

Dernière mise à jour : 13 janv.


tribunal de la haye israel

L’Afrique du Sud, fervent défenseur de la cause Palestinienne, est l’un des pays les plus critiques de la riposte israélienne contre le Hamas, en représailles aux sanglantes attaques perpétrées en territoire israélien, 7 octobre et menées par près de 3 000 terroristes du Hamas et de nombreux civils gazaouis, Le 29 décembre le pays a porté plainte contre Israël auprès de la CPI pour génocide contre les populations de Gaza. Il est désormais rejoint par la Belgique.

 

 

L'Afrique du Sud en sa qualité de pays membre des BRICS et pays non-aligné a déposé plainte contre Israël pour ce qu’elle estime être un génocide contre les populations civiles de Gaza. Cette initiative est soutenue par  la Turquie, la Malaisie, la Jordanie et la Bolivie.

Cette demande est également appuyée par des organisations pro-palestiniennes et pro-Hamas qui estiment que lorsque l’Ukraine a accusé la Russie de génocide, pas moins de 32 pays ont rapidement soumis une « déclaration d'intervention » pour appuyer cette plainte. Parmi lesquelles la Belgique. 


Les associations qui défilent dans les rues des capitales, ont estimé qu’il n’y avait donc aucune raison pour que la Belgique ne fasse pas de même dans le cas de l'Afrique du Sud contre Israël,  du moins, si elle n'applique pas deux poids, deux mesures. Mais peut-on mettre sur un même plan l’agression dont est victime l’Ukraine et le droit à riposter d’Israël, suite aux massacres du 7 octobre ?


Si l’Ukraine peut s’estimer victime de la Russie, Israël a toutes les raisons de s’estimer victime des crimes d’une organisation terroriste, qui néanmoins a été  « démocratiquement » élue par la population de Gaza, pour la représenter. Israël, comme tout État souverain, a riposté militairement à un massacre perpétré sur son territoire national, qui, de surcroît au regard du droit international fait l’objet d’une violation grave de la Convention de Genève en 1949.

 

Le crime de génocide ?

 

La convention de l’ONU du 9 décembre 1948 définit le génocide en ces termes : «  Le génocide est décrit comme un acte déterminé (meurtre, atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale…) commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux comme tel ».


Ce qui ne semble pas le cas du gouvernement israélien qui marque sa différence par rapport au Hamas et à ses alliés iraniens, qui appellent régulièrement à la destruction d’Israël et au meurtre des Juifs où qu’ils soient dans le monde. Le Hamas, fait partie des Frères musulmans, dont le fondateur, Hassan al-Banna, vouait une grande admiration à Hitler et à Mussolini. Quant au grand architecte de l’islamisation du nationalisme arabe, le grand mufti de Jérusalem Hadj Amin Al-Husseini a été reçu en 1941, dans la nouvelle chancellerie du Reich à Berlin par Hitler.  


En 2019, les propos de Fathi Hamad, l’un des dirigeants du Hamas, avaient suscité l’indignation, mais pas au point d’en référer à la Cour pénale internationale. Cet appel au meurtre à l’adresse de ses membres, était un prélude à ce qui s’est déroulé le 7 octobre 2023 : « Sept millions de Palestiniens à l’étranger, assez de préparatifs ! Vous avez des juifs avec vous, partout où vous êtes. Vous devriez attaquer tous les juifs que vous pouvez, partout dans le monde, et les tuer. ».Des propos qui font écho à la propagande des Frères musulmans en 1942 : « Les Juifs répandent leur venin dans les pays islamiques pour leurs ambitions et ces derniers temps ces ambitions sont claires en Palestine, la Terre Sainte, dont ils veulent faire un centre pour l'extension de leur domination. ». « Mahomet a chassé les Juifs de la terre arabe et ordonné aux musulmans de se battre jusqu'à leur extinction ».[1] 


Il apparaît donc, que les Juifs sont visés par de tels déclarations, en tant que race, appartenance religieuse et pour certains à une nation, Israël. À ce jour,  Israël n’a pas porté  plainte contre l’organisation terroriste soutenue par des millions de personnes dans le monde et certains États, qui en s’abritant derrière le sort des populations civiles font le jeu du terrorisme. Le Hamas, pour sa part, a clairement affirmé que la mort des populations civiles servait ses intérêts et sa cause au plan international, ce que l’on croit aisément, puisque les tunnels n’ont jamais servi à protéger les civiles, mais bien le commandement du Hamas et son infrastructure militaire.


Les frappes israéliennes, ne visent nullement les populations civiles, auxquelles il a été demandé de quitter le nord de la bande de Gaza, pour se réfugier dans le sud.


Quant à l’aide humanitaire, des accusations portées par de nombreux Gazaouis témoignent de sa confiscation par le Hamas, Jihad Islamique et FPLP.

 

 

Lea Della Volta

 



 

 

 

 


[1] Küntzel, M, Djihad et la haine des Juifs, Paris, L’Œuvre Éditions2009, 180 p

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